Entre Bogotá et Bruxelles

ESP/FR

Siendo una de las fundadoras de AMA, Carolina vive en Bélgica hace nueve años. Pero fue su madre, muchos años antes y en Bogotá, la que inspiró su labor social. Beatriz, Betty para los más cercanos, a los treinta ya se ocupaba del hogar, de tres hijos y de su trabajo. Creció profesionalmente en el mundo de los bancos hasta que pudo pensionarse. Desde entonces, y con la confidencia de Fabiola, la fundadora de la Fundación Ayuda por Colombia, a quien ya conocía por la familia, dedicó su tiempo a ayudar a los niños y a las niñas que más lo necesitaban. Durante seis años colaboró en los almuerzos, mercados, navidades, conciertos y hasta cociendo los disfraces. Y también fue voluntaria en otras fundaciones, con adultos mayores, por ejemplo, dando talleres. Beatriz, la mamá de Carolina, estaba donde podía dar una mano.

¿Cómo no encontrar inspiración allí? Gracias al trabajo de su madre, Carolina pudo presenciar  de  cerca  la  vida  de  niños  maltratados  en  sus  hogares:  “eso cambia, eso marca,  y  también  le  ha  dado  fuerza  a  mi  mamá;  ella  nos  la  ha transmitido a mis hermanos y a mí”. Desde que llegó a Bélgica, ha estado vinculada a las labores sociales. Pero en AMA encontró lo que siempre había sido un sueño. Sabe que tienen una ventaja, que viven en Bélgica, un país muy internacional, y tienen su sede en Bruselas, la capital de la Unión Europea: “aquí hay mucha gente a la que le gusta y tiene la preocupación por ayudar”.

Carolina  está  convencida  de  que  AMA  va  a  seguir  creciendo:  “no  somos  las profesionales de la ayuda humanitaria, pero somos un grupo de amigas que va aprendiendo cada día, que se preocupa por hacer las cosas bien, por construir a partir del diálogo y de ayudar con sentido”, dice. Y termina por agregar que se siente orgullosa del trabajo que han hecho hasta ahora y que así como su madre fue una inspiración para ella, espera que cada madre de AMA lo esté siendo también con sus hijos e hijas. Por ahora, AMA crece, y de a poco se pasa la antorcha.

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Étant l'une des fondatrices d'AMA, Carolina vit en Belgique depuis neuf ans. Mais c'est sa mère, bien des années auparavant et à Bogotá, qui a inspiré son travail social. Beatriz, Betty pour les plus proches, avait trente ans quand elle s'occupait déjà de la maison, de ses trois enfants et de son travail. Elle a grandi professionnellement dans le monde bancaire jusqu'à ce qu'il puisse prendre sa retraite. Depuis lors, et avec la confiance de Fabiola, la fondatrice de Fundación Ayuda por Colombia, qu'elle connaissait grâce à sa famille, elle a consacré son temps à aider les enfants les plus défavorisés. Durant six ans, elle aidait avec les déjeuners, les courses, Noël, les concerts et même avec la couture des costumes. Mais aussi dans d'autres fondations, avec des personnes âgées, par exemple, donnant des ateliers. Beatriz, la mère de Carolina, était là où elle pouvait donner un coup de main.

Comment ne pas y trouver de l'inspiration ? Grâce au travail de sa mère, Carolina a pu observer de près la vie des enfants maltraités dans leurs foyers : « ça change, ça marque, et ça a aussi donné de la force à ma mère ; elle a su la transmettre à mes frères et à moi ». Depuis son arrivée en Belgique, Carolina a toujours été liée aux travaux sociaux. Mais à AMA, elle a trouvé ce qui avait été un rêve. Elle sait qu’elles ont un avantage, qu’elles vivent en Belgique, un pays très international, et elles sont basées à Bruxelles, la capitale de l'Union européenne : « il y a pas mal des gens qui aiment le travail humanitaire et qui ont le souci d'aider ».

Carolina est convaincue qu'AMA va continuer à grandir. « Nous ne sommes pas des professionnels de l'aide humanitaire, mais on est un groupe d'amies qui apprend chaque jour, qui a le souci de bien faire les choses, de construire à partir du dialogue », dit-elle. Pour ajouter plus tard qu'elle est fière du travail qu'ils ont accompli jusqu’au présent et que, tout comme sa mère a été une inspiration pour elle, elle espère que chaque mère chez AMA, le sera également avec ses fils et ses filles. Pour l'instant, AMA grandit, et petit à petit le flambeau passe.

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